Jusqu'au bout du rêve

J’ai été approché pour réaliser cette série un mois avant le début des tournages. C’était une première pour moi de réaliser un projet que je n’avais pas écrit, et l’intrigue était très différente de celles que j’ai l’habitude d’écrire. Le calendrier était très serré et le casting presque bouclé, composé de professionnels peu expérimentés, d’amateurs, et même de sportifs novices en matière de tournage professionnel. C’était donc un contexte particulier, un défi que j’ai décide de relever après avoir échangé avec le directeur de la photo Christophe Larue et le premier assistant Jean Roch Gouédard. Nous partagions les mêmes envies.
J’ai ensuite convaincu la prod d’amener une coach pour m’assister dans le travail avec les acteurs et c’est là que Jeanne Peltier Lanovsky, coach et comédienne, est intervenue. On a travaillé inlassablement, trouvant les mots et les approches justes pour établir des liens solides et particuliers avec tout le casting. Ces liens ont permis de pousser les acteurs bien au-delà de leurs limites sans souffrance, les rendant heureux et fiers du travail accompli.
Ce travail nous a permis de créer une troupe homogène, où l’écart de jeu entre pros et amateurs s’est resserré ainsi que leurs liens, et aussi de gagner beaucoup de temps sur le plateau en réduisant le nombre de prises.
Après 20 journées de tournage intensives à Tahiti, suivies de 2 autres à Marseille, nous sommes parvenus au bout du projet grâce au dévouement des équipes techniques et du casting, qui ont embrassé ma vision de l’histoire. Je crois qu’on est arrivés à raconter cette histoire d’une manière particulière et à l’insérer dans un univers visuel fort, différent de celui qu’on a l’habitude de voir dans ce type de récits.